Si vous planifiez faire un retrait de vos CELI en début d’année et que vous avez cotisé votre maximum permis au CELI, ils seraient plus judicieux de le faire d’ici au 31 décembre 2024 car vous retrouverez votre droit de cotisation dès le 1er janvier 2025.
Cela veut dire que si vous retirez 20 000$ d’ici au 31 décembre 2024, dès le 1er janvier 2025, vous pourrez cotiser 7 000$ (augmentation du plafond pour 2025) et de nouveau le 20 000$ que vous avez retiré.
Le CELIAPP (Compte Épargne Libre Impôt pour Achat d’une Première Propriété) vous permet de rattraper une seule année de retard durant son existence. Si vous pensiez commencé à cotiser dedans l’an prochain seulement, il serait judicieux de l’ouvrir tout de suite pour quand même conserver votre droit de cotisation 2024. Vous pourrez mettre comme ça jusqu’à 16 000$ l’an prochain.
Les subventions pour le REEE sont versés à chaque mois pour le fédéral mais une seule fois par année pour le Québec! La subvention du Québec couvre les dépôts qui ont été fait durant l’année civile antérieure et elle est habituellement déposer au mois de mai l’année suivante. Il est donc judicieux de cotiser d’ici à la fin de l’année plutôt qu’au début 2025 pour avoir la subvention dès le mois de 2025.
Exceptionnellement cette année, nous serons en vacances à partir du 17 décembre et de retour au bureau le 7 janvier. Nous aurons un accès très limités à nos courriels du 17 au 24 décembre et nous traiterons uniquement les urgences du 26 au décembre au 7 janvier.
Si vous savez que vous voulez faire des transactions ou voir un dossier avec nous avant les fêtes, nous vous invitons à nous contacter sans tarder car l’horaire se remplit très vite.
Le mois de novembre aura été marqué par les élections américaines et la nette victoire de Donald Trump, à la surprise générale vu ce que laissait croire les sondages. La bourse américaine a réagit très fortement à la hausse anticipant les futurs baisses d’impôts pour les entreprises et la dérèglementation promis par Trump durant la campagne électorale. Le fait qu’il est les deux chambres avec lui laisse croire que cela ne sera qu’une formalité pour les voir mises en vigueur, sauf si Donald Trump change d’idée d’ici là!
Les autres marchés ont été tiré vers le haut suite à l’emballement américain avec une belle progression de l’Europe et du Canada, et cela malgré les menaces de tarifs douaniers que Donald Trump a brandit la semaine passée. La seule réelle mauvaise nouvelle est venu du dollar canadien qui a perdu en valeur, passant temporairement sous les 70 sous pour finir le mois à 71 sous.
Les petites capitalisations rejoignent enfin leurs homologues en territoire record.
Les actions ont enregistré une nouvelle semaine de hausse, portant l’indice Dow Jones Industrial Average, l’indice S&P 500 et l’indice S&P 400 MidCap à des niveaux record intrajournaliers. Lundi, l’indice Russell 2000 des petites capitalisations a atteint un sommet intrajournalier de 2 466,49, éclipsant le record qu’il avait établi un peu plus de trois ans auparavant. Les marchés ont été fermés jeudi à l’occasion de la fête de Thanksgiving, bien que les traders de T. Rowe Price aient observé que les transactions avaient été relativement soutenues à l’approche de la fête. Les marchés ont également fermé tôt vendredi.
La politique intérieure et les facteurs géopolitiques ont été les principaux moteurs de l’humeur au cours de la semaine. Lundi, les investisseurs ont semblé accueillir favorablement la nomination par le président élu Donald Trump de Scott Bessent, un gestionnaire de fonds spéculatifs chevronné, au poste de secrétaire au Trésor. Selon nos traders, M. Bessent apporterait une mentalité propre à Wall Street, privilégiant la stabilité économique et le contrôle de l’inflation avec une approche mesurée des droits de douane, apaisant ainsi les craintes d’une sélection hors consensus.
Les craintes concernant les droits de douane nord-américains touchent les constructeurs automobiles.
Dans la soirée, cependant, le président élu en a surpris plus d’un en publiant sur son site de médias sociaux, Truth Social, qu’il prévoyait d’imposer rapidement des droits de douane de 25 % sur les importations en provenance du Mexique et du Canada, ainsi que des droits de douane supplémentaires de 10 % sur les importations en provenance de la Chine. À l’ouverture des marchés mardi, les actions de Ford et de General Motors (GM) ont fortement chuté à la suite de cette annonce – GM a perdu 8,99 % sur la journée – en raison des inquiétudes suscitées par la forte dépendance des constructeurs automobiles à l’égard du commerce transfrontalier avec le Canada et le Mexique, qui implique à la fois l’expédition de pièces détachées et l’assemblage final des véhicules. Néanmoins, le marché dans son ensemble s’est remis de cette nouvelle, le S&P 500 progressant pour la septième séance consécutive, ce qui constitue sa plus longue série de hausses depuis plus de deux mois.
La nouvelle d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, d’abord rapportée lundi et officiellement annoncée mardi, a semblé soutenir le sentiment et pourrait avoir éclipsé les nouvelles inquiétudes concernant les tarifs douaniers. Les actions du secteur de l’énergie ont toutefois chuté à la suite de cette nouvelle, les prix du pétrole s’étant repliés en réponse à la diminution des craintes d’une extension du conflit impliquant l’Iran.
La consommation reste forte, même si l’effondrement de l’industrie manufacturière se poursuit.
La publication, mercredi, d’une série de rapports économiques très attendus a sans doute été l’un des facteurs qui ont contribué à l’augmentation inhabituelle des volumes au cours de la semaine de négociation. Dans l’ensemble, ces rapports ont été conformes aux attentes, mais il y a eu quelques exceptions. Le revenu personnel a augmenté de 0,6 % en octobre, soit environ le double des estimations du consensus, tandis que les dépenses personnelles ont augmenté de 0,4 %, soit un peu plus que les attentes. Les ventes de logements en attente ont également défié les attentes d’une baisse et ont augmenté de 2,0 %, même si la hausse de septembre a été révisée à la hausse à 7,5 %, la plus forte hausse en près de deux ans.
À l’inverse, le secteur manufacturier semble rester dans le marasme. Les commandes de biens durables n’ont pas répondu aux attentes en octobre, n’augmentant que de 0,2 %, bien en deçà des attentes consensuelles d’environ 0,5 %. Si l’on exclut les biens de défense et de transport, communément considérés comme un indicateur de l’investissement en capital, les commandes ont baissé de 0,2 %.
L’inflation de la zone euro s’accélère mais les pressions sous-jacentes s’atténuent.
Selon une première estimation, le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est accéléré en novembre pour le deuxième mois consécutif, passant de 2,0 % en octobre à 2,3 %. Cette augmentation était attendue car les baisses des prix de l’énergie de l’année dernière ne sont plus prises en compte dans les taux annuels. Toutefois, l’inflation sous-jacente a diminué de manière inattendue. Les prix des services sont passés de 4,0 % à 3,9 %, tandis que l’inflation de base, qui exclut les prix volatils des denrées alimentaires, de l’énergie, de l’alcool et du tabac, est restée à 2,7 %. Les marchés financiers s’attendent toujours à ce que la Banque centrale européenne réduise les coûts d’emprunt le mois prochain, bien que l’ampleur de la réduction reste incertaine.
Baisse des ventes au détail en Allemagne ; le marché de l’emploi se maintient.
Des données économiques mitigées ont montré que l’économie allemande a continué à lutter au cours du dernier trimestre de cette année. Les ventes au détail en octobre ont diminué de 1,5 % séquentiellement en termes corrigés des variations saisonnières, ce qui est bien pire que la baisse de 0,5 % prévue par les analystes interrogés par FactSet. Le marché du travail a néanmoins fait preuve d’une certaine résilience en novembre. Le nombre de chômeurs a augmenté de 7 000 en données corrigées des variations saisonnières pour atteindre 2,86 millions, soit beaucoup moins que les 20 000 prévus par le consensus. Le taux de chômage est resté stable à 6,1 %.
Au Japon, le yen s’est renforcé pour atteindre environ 150 JPY contre le dollar, depuis le haut de la fourchette de 154 JPY la semaine précédente, soutenu par ses caractéristiques de valeur refuge. Un soutien supplémentaire pour le yen est venu d’une inflation domestique élevée, qui a alimenté la spéculation sur le calendrier potentiel de la prochaine hausse des taux d’intérêt de la Banque du Japon (BoJ) – les prévisions sont largement partagées entre décembre et janvier. L’indice de base des prix à la consommation (IPC) de la région de Tokyo, largement considéré comme un indicateur avancé des tendances nationales, a augmenté de 2,2 % en glissement annuel en novembre, ce qui est supérieur aux attentes du consensus et représente une hausse par rapport à l’indice de 1,8 % en glissement annuel d’octobre.
En ce qui concerne les revenus fixes, le rendement de l’obligation d’État japonaise à 10 ans est tombé à 1,06 %, contre 1,08 % à la fin de la semaine précédente. Il est resté proche de son niveau le plus élevé en 13 ans en raison des spéculations sur la hausse des taux de la BoJ. Le gouverneur de la BoJ, Kazuo Ueda, a déclaré à plusieurs reprises que les taux d’intérêt seraient augmentés si l’économie et les prix évoluaient conformément aux prévisions de la banque centrale.
Sources: Placements Mackenzie, Bloomberg, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, FactSet, CNBC.
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